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Palmier, Miroir, Perruche /2



du 20 au 28 septembre 2019


Palmier, Miroir, Perruche /2
Exposition collective au Centre Photographique - Marseille
Exposition présentée dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2019
Vernissage Jeudi 19 Septembre à 18h30
 
Palmier, Miroir, Perruche /2 constitue la seconde restitution publique des résidences conduites dans cinq cités depuis maintenant deux ans : Campagne-Lévêque, les Néréïdes, les Bosquets, le Clos, Val Plan [Marseille], Pierre Semard et Marius Maurin [Arles]. Trois résidences destinées à se déployer sur trois ans, confiées à Suzanne Hetzel, Yveline Loiseur et Arnaud Théval, auxquelles s’ajoute un atelier de Didier Nadeau. Projet artistique porté par le Centre Photographique - Marseille et soutenu par 13 Habitat.

Placée sous le signe de la couleur et sous les augures magiques du miroir, cette seconde saison dans le quartier des Néréïdes se décline en quatre pièces installées en reflet, un ensemble de 11 portraits d’enfants et de 3 livres d’images.
Sa matière est une collection de photographies constituée au fil des rencontres avec les habitants et des ateliers avec les élèves de l’école maternelle des Néréïdes. Elle questionne la représentation de la figure humaine, plus spécialement ici celle de l’enfance, au sein d’espaces de vie collective.
Réactivant le modèle de l’atelier du peintre dans la cour de l’école et dans le lieu d’exposition, elle interroge les moyens, les supports et la puissance allégorique des images : campés dans des personnages de rêveurs ou d’artistes, regardant le monde au travers de prismes colorés, les enfants des Néréïdes, habillés de bleu, réinventent la couleur comme matière, lumière et sensation.
Emblème de la peinture, surface et profondeur, objet mystérieux et inquiétant, le miroir, dans l’ambiguïté de son étymologie – à la fois admirer et regarder avec surprise -, offre une manière de construire son portrait et son monde en retournant les formes pour traverser les apparences.
Ces livres et ces photographies donnent à voir les pratiques de la collaboration et de la conversation, à la fois le protocole et l’improvisation, au cœur d’un théâtre de situation qui constitue une écriture de plateau, une expérience poétique et un partage du sensible.  « C’est comme tissu commun, constamment retissé à partir de telle ou telle parcelle, que la poésie peut appartenir à tous » *

* Jacques Rancière, Le Fil perdu – Essais sur la fiction moderne, Paris, La Fabrique Editions, 2014

Dossier de presse disponible au téléchargement:

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